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- Objectif: Clarifier, à partir des données actuelles, les mécanismes infectieux qui semblent régir la contamination et l'expression des maladies à prions et en analyser les conséquences pratiques en anesthésie. Sources des données : Il existe dans la littérature un grand nombre d'articles sur les maladies à prions, la plupart datent des 5 demières années. La recherche a été effectuée à partir de la banque de données Medline. Les mots clés prion, prion disease, scrapie ont été utilisés séparément ou en combinaison. Sélection des travaux: Ont été analysés et sélectionnés les articles originaux, les mises au point, les lettres à la rédaction et les publications récentes en langue anglaise et française. Extraction des données: Ces articles ont été analysés selon une approche essentiellement biologique, afin de mieux appréhender le ou les mécanismes mis en jeu dans ces maladies et selon une approche épidémiologique, afin de cerner les risques de la contagion. Synthèse des données: Les maladies à prions ont récemment connu un développement important du fait de l'apparition et de la modification des règles de production pharmaceutique humaine et animale. L'agent infectant semble être lié à une protéine naturelle, la protéine prion (PrP), de façon exclusive ou prédominante. La modification de forme de la PrP est responsable des lésions neurologiques. Son mode de transmission n'est pas complètement élucidé et la contamination intra- et interespèce semble plus que probable. Le caractère résistant de la PrP aux procédés habituels de décontamination à imposé une législation draconienne, dont l'application reste difficile. La prévention de la contagion nécessite une bonne connaissance de la maladie et de la législation. Elle requiert le dépistage des sujets à risque dès la consultation d'anesthésie et un recours maximal au matériel à usage unique. Le risque de transmission par le sang et ses dérivés, bien que non démontré en dehors des inoculations intracérébrales de sang infecté, ne peut être actuellement exclu.
Source : ncbi.nlm.nih.gov